Les Reines du ring

Les Reines du ring
2013
Jean-Marc Rudnicki

Saloperie de télévision… Soigneusement esquivé lors de sa sortie, aussi courte fut-elle vu le bide essuyé, j’avais jusqu’alors réussi à passer entre les mailles du filet, mais le destin en a décidé autrement. Enfin plus exactement le responsable de la télécommande, tombé dans le panneau du casting alléchant. Je m’attendais donc au pire, et c’est exactement ce à quoi j’ai eu droit.

Récemment sortie de prison, les choses commençaient à rentrer dans l’ordre pour Rose (Marilou Berry), qui après avoir déniché un travail dans un supermarché était prête pour renouer avec son fils. Pour développer un intérêt commun avec lui, elle va s’intéresser au monde du catch, proposant à ses collègues (Nathalie Baye et Audrey Fleurot) de rejoindre le club de Richard (André Dussollier).

Voilà donc l’histoire du film : quatre caissières qui font du catch pour que l’une d’elles se rapproche de son fils. En fait c’est pas si mal, ça tente de justifier un peu le cheminement de tout ça et ça fait le lien. Le problème c’est qu’on s’en fout à un point qui dépasse l’entendement. À une exception près, tous les personnages nous indiffèrent ou nous horripile, surtout l’héroïne, vulgaire, bruyante et insipide. Une description qui marcherait aussi avec l’espèce de travelo qui se fait appeler « le boucher ». L’exception ? La sublime rouquine, diablesse séduisante, dont le numéro de nymphomane ne laisse pas indifférent. En dehors de ça, l’univers du catch nous répugne, l’humour est gras et vomitif, et la mise en scène ridicule au possible nous donne envie de fuir. De la bonne grosse merde, comme prévu, trouvant le moyen de massacrer l’une des idées les plus atroces jamais vue, et qu’on aurait d’ailleurs préféré ne pas voir.

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