Caprice

Caprice
2015
Emmanuel Mouret

Je hais cet homme, viscéralement. N’avoir à ce point aucun talent est véritablement ahurissant, et son film est éreintant. Il m’aura fallut une heure pour faire partir le hoquet provoqué par la fausse joie d’un écran noir qui ne fut pas suivit par le libérateur générique de fin. L’histoire de base n’était déjà pas bien heureuse, relatant l’improbable dilemme de l’homme le plus laid du monde, interprété par le réalisateur, si mauvais qu’il ne tourne quasiment que dans ses propres films, ayant réussi à « séduire » une grande actrice (Virginie Efira), convoitée par son meilleur ami (Laurent Stocker), mais étant constamment harcelé par une certaine Caprice (Anaïs Demoustier), qui a craqué sur lui. Etant physiquement dégueulasse, aussi inculte que stupide, possédant le charisme et la vivacité de Flamby, et son niveau de tête-à-claque nécessitant de remplacer la paume par le poing doublé avec du verre pilé, l’histoire est non seulement d’une connerie à faire s’effondrer l’univers sur lui même, mais en plus on subit un personnage principal qui fracasse en permanence les limites du supportable. Le film est aussi amorphe que lui, n’évoquant que haine et ennui. C’est pathétique, abrutissant, atrocement mou et aussi créatif qu’une merde de pigeon.

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