On voulait tout casser

On voulait tout casser
2015
Philippe Guillard

Il y a des films sur lesquels on ne ressent pas le besoin de s’attarder, celui-ci en fait partie. Sorti il y a deux ans dans l’indifférence générale, le film est un énième film de potes (avec parmi eux Kad Merad, Benoît Magimel et Charles Berling) avec pour la centuple fois un homme condamné à mort qui le cache à ses proches, en l’occurrence Kad. Il apprend qu’il a un cancer, qu’il ne lui reste que quelques mois, il fait croire que tout va bien parce que tout le monde a une vie de merde et que presque tous, lui compris, ont des problèmes de couple et ont déjà divorcé. Mais bien sûr, le papier à la con qu’il a dans sa veste va tomber dans les mains de quelqu’un, ils vont prendre conscience de patati patata, remise en question de la vie, dramaturgie et compagnie et que c’est beau l’amitié. Originalité zéro, suspense négatif.

En France nous avons un don ahurissant pour faire chier le public en lui racontant une vie ordinaire et morose. À quoi bon raconter une histoire si elle n’est ni drôle, ni émouvante, ni intéressante, ni divertissante, ni éducative ? On en retire aucune leçon de vie ou de cinéma, les acteurs étant assez inconsistants, voir mauvais pour les moins connus que je n’ai même pas prit la peine de nommer. Eh puis franchement, on repassera niveau crédibilité de la bande, très loin de pouvoir prétendre être une bande de copains d’enfance puisque 16 ans séparent l’aîné du benjamin. C’est plat, les gags sont lourds et l’écriture est brouillonne, pour ne pas dire bordélique tant on oublie presque tous les enjeux principaux durant une bonne partie du film. Ça n’est pas non plus un calvaire total, mais autant passer son chemin.

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