Mirrors


Mirrors
2008
Alexandre Aja

Le cinéma horrifique est probablement celui qui m’attire le moins. Rare sont les films à innover, que ce soit sur la forme ou sur le fond, et le raz-le-bol est absolu face aux énièmes films de démons avec des bondieuseries et des jumpscare putassiers avec moult effets sonores bien trop forts, ou élément visuel surgissant d’un coup. De temps à autre, on essaye de laisser sa chance à l’un d’entre eux, puis on le regrette.

Ex policier devenu alcoolique depuis qu’il a été responsable de la mort d’une personne, Ben (Kiefer Sutherland) essayait tant bien que mal de redresser la barre pour revoir et peut-être regagner la confiance de sa femme (Paula Patton) et ses enfants, désormais éloignés à cause de son comportement parfois violent à cause des ravages de l’alcool. Pour retrouver une vie normale après la prison, il avait notamment entreprit de devenir veilleur de nuit au Meyflowers, un centre commercial ayant succombé aux flammes, dont les propriétaires, en attendant de réhabiliter les lieux, veillent à ce que par exemple des squatteurs ne viennent pas s’y installer. Seulement ce qu’il pensait être un job tranquille allait en réalité mettre sa vie danger.

Dans l’absolu, pourquoi pas, pas trop de bondieuserie, des mystères, de l’angoisse, des scènes choquantes (et à peu près justifiées). Le film est assez long, quelques incohérences et preuves d’inconscience face au danger, mais dans l’absolu le film aurait pu être considéré comme correct. Seulement voilà, non seulement il est sorti après 1999, donc le jeu, mais il est en plus sorti après 2006, donc le film Silent Hill. Or tous les ressorts du film, le monde miroir, l’origine du mystère, le coup de la petite fille et ce qu’elle devient, presque tout jusqu’au plod twist final, tout est repompé du jeu / film. Un manque cruel d’imagination, piochant de fait tous ces œufs dans le même panier, et en termes de mise en scène, ambiance ou efficacité, la comparaison fait mal. Une œuvre mineur, plagiant à outrance, et qui ne mérite donc pas qu’on s’en rappelle.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *