Happy Birthdead


Happy Birthdead
2017
Christopher Landon

Gros succès commercial ayant engrangé plus de 125 M$ pour un budget inférieur à 5 M$, le film repose sur un concept novateur, chose pour ainsi dire jamais vu depuis des décennies dans le paysage cinématographique horrifique, genre infernal tournant en boucle autour du slasher, torture porn, bondieuseries d’exorcismes et démons ou autres manifestations de fantôme.

On y suit Tree (Jessica Rothe), une étudiante pimbêche par excellence, traitant tout le monde comme de la merde car ayant besoin de se sentir désirée et supérieure pour exister. Un soir, le karma va la rattraper quand un mystérieux personnage masqué va la poignarder à mort. Pourtant, le lendemain, elle se réveillera à nouveau le même jour qu’hier, l’air de rien. Simple cauchemar ? Eh bien non, chaque jour elle sera tuée par cette même personne, et se réveillera toujours le jour de son anniversaire, qui sera aussi celui de sa mort. Comment sortir de cette spirale infernale ?

Le film ne s’en cache pas, y faisant même référence, il s’agit d’une version horrifique d’Un jour sans fin. Saluons au passage la localisation française qui aura su trouver un largement meilleur titre que celui original, Happy Death Day, trouvant un jeu de mot efficace. L’enjeu du film, outre celui d’échapper à le mort, sera de comprendre le pourquoi du comment. Quand on est une salope de première, traitant à ce point tout le monde comme de la merde, le danger peut venir de partout. Et il faut bien dire que le film gère très bien ce suspens, créant même volontairement des facilités décevantes pour mieux nous surprendre après. Un chemin de rédemption tantôt très drôle, tantôt touchant, parfois flippant. Si le côté horreur est assez secondaire, il reste maîtrisé, mais l’intérêt sera surtout du côté rom-com teenage movie à la American Pie et consœurs. On fini par s’attacher, et l’évolution de personnages est vraiment bonne. Le concept de boucle temporelle est plutôt bien exploité, donc c’est une bonne surprise sur tous les points. Rien de révolutionnaire, mais un vrai concept dont le mélange est presque original, et le résultat est très divertissant.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *