L’Amour au pied du mur


L’Amour au pied du mur
2024
Patricia Font

Apparemment gros consommateur de comédie-romantique, l’algorithme Netflix a jugé pertinent de me mettre ce film en avant, et ce depuis des semaines, teasant son arrivée avant même sa mise en ligne, chose assez rare. Il faut dire que le film avait l’air mignon, la musique était très entraînante (mais publicité mensongère, la musique de la bande-annonce n’est pas présente dans le long-métrage) et le concept avait l’air prometteur.

L’histoire est celle de Valentina et David, vivant chacun dans deux appartement mitoyens dont le mur commun est on ne peut plus mal insonorisé, au point d’avoir l’impression d’être colocataires malgré eux. Lui est un inventeur ayant besoin de calme pour se concentrer, alors qu’au contraire, elle aspire à devenir pianiste et pratique beaucoup dans l’optique d’un concours imminent. Et bien sûr, de la proximité né la complicité.

Il est vrai passé inaperçu à sa sortie, faisant tout juste un demi-million d’entrée, l’histoire était à la base celle de Un peu, beaucoup, aveuglément, film français sorti en 2015 et dont il s’agit ici d’un remake espagnol made in Netflix. Vu l’écart des retours entre les deux films, je vais m’empresser de rattraper l’original, car c’est très sympathique, à défaut de révolutionner le genre, l’idée étant archi classique (Un Duplex pour trois et autres histoires de collocation forcée où la guerre fait rage pour l’occupation exclusive des lieux). L’alchimie passe bien, les personnages sont attachants, le tout est joliment mis en scène, se reposant bien sûr sur des clichés éculés du genre, mais c’est du feel-good efficace. C’est vrai que tout va un peu vite et qu’on reste un peu sur notre faim, mais c’est déjà pas mal, en attendant de voir si le concept était plus abouti dans l’original.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *