The Fundamentals of caring


The Fundamentals Of Caring
2016
Rob Burnett

Alors que Noël approche, Netflix ressort de ses cartons leurs productions maison qui véhiculent le genre de concepts qui vont bien dans le thème, histoire de préparer le public en commençant à mettre en avant ce genre de contenu. Sinon, comment et pourquoi tomber dessus en suggestion huit ans après sa disponibilité ?

Qui est le plus handicapé entre celui physique et celui sentimental ? Bien que l’un n’empêche pas l’autre. Ecrivain raté en instance de divorce après avoir été responsable de la mort de leur fils, Ben (Paul Rudd) s’est reconverti en aide-soignant, s’occupant désormais de Trevor, un garçon handicapé, semblant n’attendre que la mort. Alors qu’il ne lui reste qu’une poignée d’années à vivre, il n’a qu’une alimentation risible, aucun passe-temps et ne fait que se vautrer à regarder passif la télévision. Ben va donc entreprendre de le sortir de sa bulle et lui faire vivre un road trip.

Mettre en image une personne handicapée, c’est une parabole un peu facile des barrières qu’on se met soi-même, et plus globalement du rejet / de la peur de la différence. Donc bien évidemment, le traitement sera hautement bienveillant, presque consensuel même. Pas de surprises, un ton très léger et sympathiques, même si la petite touche d’originalité concernant l’autodérision humoristique est assez efficace. Le casting donne cependant un attrait certain, avec en prime la charmante Selena Gomez, bien que son rôle de jeune rebelle soit d’une platitude confondante. Difficile de trouver grand chose à reprocher au film, il fait peu ou prou ce qu’on attendrait de ce genre d’histoire, et ce de façon plutôt efficace. Sympathique, mais qui reste en surface.

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