Caramelo


Caramelo
2025
Diego Freitas

C’est presque devenu une norme sur Netflix : régulièrement des productions de pays dont on entend peu voir jamais parler cinématographiquement, en l’occurrence le Brésil, se met d’un coup à truster le top des films les plus vus avec un bel engouement populaire. L’art des algorithmes, d’autant que l’originalité du film s’arrête là.

Jeune sous-chef dans un grand restaurant, Pedro va voir se réaliser la chance de sa vie : gagner la place de chef et pouvoir imposer son propre menu et des spécialités qui lui tiennent à cœur. Mais sa vie va se trouver encore plus bouleversée quand un chien fougueux va débarquer, détectant en lui une nouvelle encore plus dévastatrice : un cancer.

Entre film de cuisine, film sur la maladie et comédie romantique, le film se laisse regarder sans déplaisir, mais pêche à se démarquer sur l’un des tableaux. Le côté nourriture ne fait pas autant saliver qu’un #Chef par exemple (revu juste après, et bien plus abouti il faut bien l’avouer), la romance est assez expéditive, sur une autoroute de l’amour, et le traitement de la maladie est aussi très classique. Non pas que le film fasse mal l’un des points précédemment cité, mais il est juste trop tiède, souffrant de la comparaison avec des films comme Marley & moi ou Nos étoiles contraires, et globalement tout est d’un niveau de prévisibilité digne d’une IA qui aurait pondu le scénario. Est-ce déjà le cas ? Netflix a t-il profiter de laxismes brésiliens sur ce point précis pour expérimenter ? Probablement pas, mais le doute reste permis. Ca reste sympathique, mais il ne faut clairement pas en espérer plus que du téléfilm qu’on regarde d’un œil distrait.

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