Rappelez-vous, c’était en 2008. Ce beau projet du nom d’Hancock s’annonçait comme une révolution : un film de super-héros avec un Will Smith (Men In Black, Independance Day) clochard et alcoolique qui à chaque fois qu’il tente un acte héroïque à l’aide de ses supers pouvoirs (Force, Vitesse, Lévitation), il casse tout sur son passage, faisant plus de mal qu’autre chose à la ville. Mais ces quelques passages drôles, et encore, cesseront directement au bout de 20 minutes lorsqu’il décide de devenir un type bien. S’en suit une petite scène sympathique d’action et là, c’est le drame. On passe à du grand n’importe quoi dramatique où on apprend l’histoire de Hancock, pas mal intéressante, mais aussi ce qui va avec et c’est ça le hic.
Alors que tout prenait place efficacement avec un héros un peu bidon et mal interprété mais attachant, on apprend que Charlize Theron (Braquage à l’italienne, Aeon Flux) ; la femme de Jason Bateman (Paul, Une famille très moderne), manager de Hancock ; est en fait elle aussi surhumaine et a été la femme de Hancock durant des milliers d’années. Cela donne un côté confus au scénario, déjà très bancale, et cette histoire est particulièrement intéressante et très mal amené, rendant le personnage Charlize particulièrement antipathique d’autant que joué très mal. C’est d’autant plus dommage que non seulement elle gâche largement la seconde moitié du film, mais en plus il est prévu qu’en 2013 elle rempile pour son rôle au grand damne des spectateurs. Reste donc un film plutôt original et sympathique mais manquant cruellement d’acteurs et de scénario.