The Time Machine de H.G. Wells est sans aucuns doutes l’ouvrage de science-fiction le plus connu. Après une piètre adaptation en 1961, l’œuvre connait une seconde jeunesse.
L’histoire (fidèle au livre ?) est celle de Alexander Hartdegen (Guy Pearce (Memento, Deux frères)), professeur de physique à New-York en 1899. Alors qu’il se promène dans un parc avec sa compagne, ils sont agressés et cette dernière est tuée. Quatre années durant, Alexander va construire une machine à voyager dans le temps. Mais après quelques essais, il comprend qu’il ne lui est pas possible de la sauver. Il va alors se rendre au 24 mai 2030 pour tenter de répondre à la question « pourquoi ne peut-on changer le passé ? ». N’ayant pas la réponse, il va continuer sa route dans le futur, mais en 2037, un accidents lui fera perdre le contrôle de sa machine et il va se réveiller le 27 août 913812. Après le cataclysme, l’humanité est scinder en deux espèces l’une « normale » vivant à la surface et l’autre, plus bestiale, vit recluse dans les sous-sols.
Injustement massacré par les critiques, le film est une vraie réussite. Les effets spéciaux sont très bons, exception faite des sortes de singes vivant sous terre, la réalisation exceptionnelle et la plupart des acteurs sont bons, surtout le génial Guy Pearce. Par contre, Samantha Mumba, chanteuse professionnelle, ne convainc vraiment pas. A noter la présence à la fin de Jeremy Irons. En ce qui concerne la B.O du film, les compositions sont tout simplement splendides, surtout celle signé Enya. Le scénario est pour sa part à un degré d’aboutissement frisant la perfection. Seul regret : la durée du film, d’à peine 90 minutes. En bref, pour tout amateur de cinéma ou de science-fiction, le film est tout bonnement immanquable.
Alors :
1. Gore Verbinsky n’a aucun rapport avec ce film.
2. Hormis la scène avec la Lune et le village préhistorique du futur; les effets spéciaux sont minables et Jeremy Irons livre ici une prestation atroce. Dommage, car effectivement, Guy Pearce est excellent, à son habitude.
3. Les belles musiques sont signées Geof Zanelli et non Samantha Mumba qui se contente d’être actrice, et contrairement à ce que tu affirmes, elle ne s’en sort pas trop mal pour un premier rôle…