Neverland

Neverland
2005
Marc Forster

Si quelques films ont déjà été faits sur Peter Pan, c’est la première fois que l’histoire se porte sur son écrivain, James M. Barrie, incarné par Johnny Depp.

Londres, début XX°, M. Barrie, écrivain pour théâtre, cherche à se remettre sur pied après l’échec de sa dernière pièce, produite par Charles Froham (Dustin Hoffman). Un jour où il se promène au parc, il tombe sur la famille Davies et se prend immédiatement de sympathie pour Sylvia (Kate Winslet) et ses quatre fils (dont Freddie Highmore). Leur père étant mort, il va peu à peu devenir comme un père de substitution. Chaque jeu, chaque journée passée avec eux l’inspire et de cette inspiration naîtra Peter Pan.

Durant la première moitié, le film semble effroyablement lent, insipide, inintéressant et redondant. Puis l’émotion prend place et enfin l’histoire décolle vers le pays de l’imaginaire et s’emplit de poésie. Le film est d’ailleurs très beau et peut compter sur de magnifiques décors et autres costumes qui lui a valu une nomination dans les trois catégorie. Le seul prix remporté par le film est celui de la meilleure musique et ça n’est pas tellement mérité mais comme il n’y avait pas concurrence… Pour les acteurs, outre Johnny Depp fidèle à lui même, c’est-à-dire excellent (avec une nomination aux oscars), les enfants sont acceptables mais Kate Winslet, elle, est tout simplement mauvaise et son charisme rivalise avec une huitre. De toute façon, le potentiel n’était pas bon et c’est finalement le maximum qu’on pouvait en tirer.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *