On prend les mêmes et on recommence. Pierre Richard et Gérard Depardieu se retrouvent à nouveau derrière la caméra de Francis Veber et avec la musique de Vladimir Cosma. Seul le scénario et les noms changent.
Le film raconte l’histoire d’une fugue, celle de Tristan 17 ans. Ces parents sont désespérés entre la police qui ne fait rien et le père de la fille avec qui Tristan est parti, qui refuse de parler. C’est alors que Christine, la mère, a l’idée d’appeler à le rescousse deux anciens amants : Jean Lucas (Depardieu), un journaliste viril, et François Pignon (Richard), un grand dépressif qui essaye tout le temps de se suicider. Pour être sûr de leurs aides, elle leur fera croire à chacun que Tristan est son fils. Rapidement, les deux « pères » vont se croiser et se rendre compte qu’il y a anguille sous roche. Malgré tout, les deux compères vont s’associer pour le retrouver.
Ce qui est étrange dans le film c’est qu’ils pensaient tout deux que Tristan avait 16 ans par déduction de leurs rapport, ce qui laisserait entendre que non seulement ils ne sont pas les pères, mais de toute façon on le sait dès le début, mais qu’en plus Christine aurait été infidèle et pas qu’un peu. Mise à part ça, le film est plutôt solide bien que le scénario soit très limité. Le duo fonctionne toujours très bien malgré un sentiment de recyclage de personnalités. Par rapport à La Chèvre, ce qui est dommage c’est la musique qui même si elle est toujours composé par Cosma, n’est largement pas aussi inspirée. Si les dialogues gagne en qualité, le film perd beaucoup en humour à cause d’un comique de répétition trop fréquent et pas très habile. Le plaisir est toujours là mais ça sent le réchauffé et c’est clairement un cran en dessous de leurs dernière collaboration.