Meurtres sans ordonnance


Meurtres sans ordonnance
2022
Tobias Lindholm

En voilà un sujet important ! Un infirmer qui abuse de sa position pour donner libre court à ses pulsions meurtrières ! Comment, pourquoi, dans quelles propensions ? Car oui, cette production Netflix est tirée d’une histoire vraie, de quoi attiser d’autant plus la curiosité.

On suivra l’hôpital de trop dans la carrière de meurtrier de l’ombre de Charlie EnCullen (Eddie Redmayne), qui trouvera un établissement parfait pour lui : une direction cherchant à tous prix à éviter les vagues, quitte à le couvrir, et une collègue (Jessica Chastain) aussi sexy que fragile, et donc manipulable. Mais quand la police va vouloir commencer une enquête, les choses vont enfin se bouger.

Comment dire… C’est chiant et raté. Chiant parce que le rythme est atroce, qu’il ne se passe pas grand chose, pour ainsi dire rien, aucun meurtre en direct, que du vicelard en hors champ, pour un suspens inexistant. Car si ce n’étaient que des accidents, alors quel aurait été l’intérêt d’en faire un argument marketing si tout n’est que vent ? Raté parce qu’on sait d’emblée de quoi il s’agit, et on attend péniblement pendant deux heures que les protagonistes tirent des conclusions évidentes dès les cinq premières minutes. Seule la performance de pétage de câble vaut le détour, mais une scène ne saurait sauver un film à elle seule. Un ennui aussi massif que le sujet aurait pu être macabrement passionnant.

 

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