Une histoire de famille

Une histoire de famille
2008
Helen Hunt

Pour la première fois de sa carrière, l’actrice Helen Hunt s’essaye à la réalisation avec au programme une adaptation de Then She Found Me de Elinor Lipman.

Le film, comme le livre probablement, raconte le désespoir d’une femme : April Epner (Helen Hunt). La chose qu’elle désir le plus au monde est de pouvoir enfanter elle même sans passer par la case adoption. Et il serait temps puisque cette dernière a déjà 39 ans (45 mais 60 de visage). La pression est d’autant plus forte que son mari (Matthew Broderick) l’a quitté et qu’elle travaille comme enseignante et est donc à proximité d’enfants. Et comme si sa vie n’était pas suffisamment compliquée, après la mort de sa mère, sa mère biologique reprit contact avec elle. Néanmoins, elle pourrait bien trouver en la personne de Frank (Colin Firth), le père de deux de ses élèves, l’homme de sa vie…

L’introduction du film laissait présager le pire avec un portrait de famille juive, puisque le tragique Simon Konianski est encore marqué dans mon esprit. Heureusement, le côté juif et étrange/décalé pressenti n’est pas là. Ouf ! Non ? Eh non, c’est pire que tout ici ! Ce très très long film raconte une histoire de recherche d’enfant absolument chiante, d’un rythme digne de Morphée, le tout n’aboutissant qu’à un grand rien qui ne pourra qu’évoquer l’indifférence pour les uns et plonger les autres en dépression. Malgré un plutôt beau casting, aucun n’arrivera à briller et surtout pas Colin Firth affublé d’un rôle dévalorisant. Bref, je me suis bien fait chier !

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