Final fantasy XII

Final Fantasy XII
2007
Playstation 2

Voici le test du plus aboutit des Final Fantasy selon la presse :

Graphisme : 19/20

L’équipe de Square-Enix a bien travaillé sur ce coup, on est à des années lumière de FFX. Le visage des personnages n’a plus cet aspect plastique et le tout est beaucoup plus propre et réaliste. Niveau décors, c’est très mitigé : la plupart des environnement regorgent de détails et sont magnifique, en plus d’être très ouverts et vastes, mais certains comme les forêts ou l’intérieur de certains donjons ou la basse ville de Rabanastre (eh oui, on a de belle villes à visiter ici) sont très fades et ternes. On appréciera aussi énormément la caméra qui, en plus d’être bien mieux placée, offre la possibilité d’être amovible. L’univers d’Invalice est de manière générale beau et agréable et jamais un désert n’aura été si splendide.

Jouabilité : 17/20

Les premières heures de jeu font extrêmement peur à ce niveau là puisque le système de combat fait énormément penser au nullissime Vagrant Story (sur PS1 ) dans la mesure où on se retrouve devant un RPG au tour par tour en temps réel à la sauce action-RPG. C’est donc très mauvais, mal conçu et très brouillon. Mais heureusement, les Gambit sont là. C’est-à-dire des commandes automatiques qui s’enclenche en fonction d’événements, le tout customisable de par le menu. On peut bien sûr intervenir sur les ordre à n’importe quel moment. Mise à part ça, le système de permis laisse très perplexe dans un premier temps, avant de devenir un plaisir total au bout de quelques heures. On notera aussi différents moyens de transport dans ce jeu tels que les habituels chocobos, les vaisseaux ainsi qu’un système de téléportation de part les cristaux oranges.

Durée de vie : 18/20

L’aventure de boucle en ligne droite en 40 heures. Mais ça c’est pour les expert car le jeu possède un gros problème d’argent, c’est-à-dire qu’on en gagne pas assez pour upgrader systématiquement trois personnes (les six c’est même pas la peine d’y songer) au niveau armes, armures et casque. Ne comptez pas non plus vous acheter chaque magie et technique. De même que la grille de permis ne sera pas remplie, à moins de mettre à tous l’accessoire qui double les PP (Points de Permis) dès que possible et d’arriver vers 80 heures de jeu. Le jeu propose aussi moult missions annexes de part les bars et le Hall du clan ou encore les missions de passage, soit des gens qui vous demande de l’aide. Nombre des missions sont, comme de coutume, somnolentes mais nécessaires au remplissage du bestiaire, à l’acquisition d’équipements supérieurs et à l’augmentation de son rang de chasseur ou encore l’obtention de trophées. Mais on peut y voir là l’occasion de voir des monstres autrement plus impressionnants et puissants. Niveau missions annexes, à condition d’avoir accompli nombre de missions, surtout celles du clan, on pourra débloquer l’accès de beaucoup d’éons. Il faudra donc compter plutôt entre 60 et 80 heures pour finir le jeu correctement et pas loin de 150-200 pour les amateurs de 100%.

Bande son : 16/20

Comme d’habitude, Square-Enix nous gâte avec de belles mélodies épiques qui nous font penser à du Chrono Trigger ou du Beethoven par moment. On revient enfin dans la moyenne de la série. Niveau voix, un très gros effort à été fait et même si le héros Vaan a une voix de merde, la plupart sont agréables, surtout Balthier qui est de très loin le personnage le plus réussi du jeu.

Scénario : 12/20

Certes, l’univers d’Invalice est l’un des plus réussi mais voilà, cette histoire de guerre n’est pas tellement plus passionnante que celle Sin dans FFX. Mais par contre, les personnages sont beaucoup plus aboutis et charismatiques, sauf Vaan et Pennelo qui ne servent à rien. De plus, on se sent de nouveau dans un final fantasy au niveau ambiance. La mise en scène du jeu se rapproche de plus en plus d’un film, ce qui met beaucoup plus le jeu en valeur. Malgré tout, il ne rivalise pas une seul seconde face aux FFVI, VII et IX.

Note globale : 17/20

Le jeu fut l’œuvre d’un travail d’orfèvre : quatre ans de travail (contre deux ans pour le X) pour aboutir à un très bon jeu enfin digne de ses prédécesseurs. Les fans désorientés par le X verront se retour aux sources comme une bénédiction. C’est donc avec une joie immense que la série retrouve ses environnements ouverts et ses villes qui manquaient tellement au très dirigiste FFX. Mais le jeu ne manque pas d’innover : en plus de nous éblouir avec des graphismes considérés comme les plus beau de la console, le système de combat, bien que déroutant aux premiers abords, ne pourra que faire plaisir à qui s’en donne la peine. Très complet, le jeu n’en est pas moins exempt de défauts. En effets, le scénario a été mis de côté au profit d’une mise en scène des plus efficaces et à des personnages plus charismatiques que jamais, sauf pour Vaan et Pennelo qui sont moins bien réussis. On notera aussi que le jeu accumule sans vergogne tous les clichés possibles. Malgré ça, le jeu fait office d’incontournable que tout fan de FF (s’il n’on pas désertés après le X) ou de RPG se doit d’avoir.

Ce contenu a été publié dans Critiques, Jeux vidéo. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *