Il existe un très grand panel de comédies américaines et la plupart sont tout simplement irregardables. Et je me suis dit, plus c’est gros, mieux ça passe.
En effet, le « scénario » est absolument abracadabrant : alors qu’un de ses amis meurt lors d’un bête accident (il s’est endormi en fumant un pétard, s’est brulé les dreadlocks, a sauté par la fenêtre et s’est fait écraser par un bus) et qu’il se rend à un exam, Silas, un jeune noir dealeur, décide de partager sa beuze avec Jamal, un autre black venu tenter sa chance. Mais alors qu’ils se défonçaient, l’ancien ami mort revient en vision pour les aider durant le contrôle. Le joint était en fait un mélange de produits étranges et des cendres du mort. Ce dernier, communiquant avec l’au-delà, leurs assure d’extraordinaires notes qui les amèneront à Harvard ! Et malheureusement pour l’université, les deux junky de racaille vont bouleverser tout leur univers.
How High, ou littéralement « à combien tu planes », démarre très fort et l’idée principale semble amener à de grands délires. Puis ils arrivent à Harvard et là, c’est du vu et revu 1000 fois sur le monde universitaire avec grosses fêtes, avec quelques choubangs en plus. Mais en plus, si le tout sent le gros recyclage, on ne peut que constater le piètre résultat entre les gags enfumés et les acteurs catastrophiques. Et le film ne redécollera plus une seule fois. Dommage car il y avait matière à rire, d’autant plus qu’une suite serait encore à l’ordre du jour.