Eragon

Eragon
2006
Stefen Fangmeier

La série de livres héroïc-fantasy estampillés Eragon de Christopher Paolini furent une très grande réussite niveau ventes. Il était donc tout naturel d’en faire une adaptation en bon et dû forme avec un budget comparable au maître du genre, Le Seigneur des Anneaux. Mais malgré des résultats plus qu’acceptables financièrement, les retours des fans étaient tellement catastrophiques que la suite fut immédiatement annulée. Heureusement pour moi, je n’est pas lu le livre et c’est donc en toute impartialité que je peut juger ce film.

Les terres d’Alagaësia étaient autrefois paisibles et les dragons et dragonniers oeuvraient ensemble pour le maintient de cette harmonie. Mais un jour, l’un des leurs, Galbatorix (John Malkovich) les trahi pour s’emparer du pouvoir. Aujourd’hui, Galbatorix règne et est le seul dragonnier encore en vie. Mais un espoir réside : les Fardens (résistants) ont réussi à voler un oeuf de dragon au roi et à le remettre à celui dont il était destiné : Eragon (Ed Speleers), un jeune garçon de ferme. A l’aide de Brom (Jeremy Irons), un ancien dragonnier, Eragon va apprendre à manipuler les pouvoir magiques de son dragons. Mais le temps presse pour rejoindre les Fardens, d’autant qu’un Ombre, Durza (Robert Carlyle), est à sa poursuite…

Est-il fidèle au livre ? Va savoir, et je m’en fout royalement. Ce qu’on peut constater en revanche, c’est que l’histoire est très loin d’avoir la classe d’un Tolkien. À ce niveau là d’ailleurs, il est fortement regrettable qu’une petite demi-heure n’est pas été prise pour l’évolution du dragon dans le temps, d’autant que le film est court. A la place, une très décevante scène d’évolution spontanée qui laisse sur sa faim (imputable au livre ?). Mise à part ça, les acteurs sont bons et les effets spéciaux de premier choix d’autant que l’image est soignée. De manière générale, strictement aucuns efforts d’imagination puisque la totalité des clichés et des bases de l’héroïc-fantasy sont présents, mais ça reste très bien exploité et mis en scène. Son massacre critique n’est assurément pas mérité et doit être entièrement basé sur le livre qui semble pourtant responsable de la totalité des lacunes d’un film pourtant très bon.

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