Hellboy est l’adaptation libre du comics-book éponyme de Mike Mignola et John Byrne. Libre car le film ne reprend que l’univers du comics. Pour ce qui est du scénario, il est co-écrit par son réalisateur Guillermo del Toro, grand spécialiste de monstres et autres êtres fantastiques.
Durant la seconde guerre mondiale, les nazis faisaient des recherches sur le paranormal. Ces recherches les mèneront en 1944 sur les traces de ruines abritant un passage vers une autre dimension. Mais heureusement, les gentils américains arrivèrent à tant pour empêcher Rasputin d’ouvrir complètement le portail. Mais durant ce laps de temps, un bébé démon en sorti. Le scientifique américain présent décide de l’élever comme son fils et le nomme Hellboy (Ron Perlman). 60 ans plus tard, une brigade d’intervenant spéciaux a été créée avec bien sûr Hellboy, mais aussi Abe Sapien (Doug Jones), un homme poisson, et Liz Sherman (Selma Blair) qui contrôle le feu, bien que cette dernière ai quitté l’équipe. Et malgré que 60 années ai passé, il semblerai que Rasputin soit de retour…
Historiquement, le film est un pur mélange d’extasie, de cocaïne et de cristal avec en cerise sur le gâteau la mort de Hitler en 1958. Une fois passé ce choc, le film est plutôt vide intellectuellement. Guillermo oblige, les monstres sont splendides et leurs design est excellent. Exception faite de Ron, les acteurs sont discrets tant par la présence que par la prestance. Le personnage de Hellboy est de manière générale une grande réussite d’autant que son côté « ça me gonfle » est très drôle. Pour ce qui est de l’action, c’est à l’image de son héros : lourd et lent. Au final donc, le film est sympathique et regorge de trouvaille mais il souffre d’un rythme lent et de personnages secondaires inexistants. Grâce à un petit budget, le film a réussi de justesse à rentrer dans ses frais mais le vrai succès du film eu lieux lors de sa sortie DVD, donnant l’occasion de financer 4 ans plus tard une suite.