La saga American Pie passe aux direct-to-DVD où le principe est de foutre une histoire de la famille Stifler avec Eugene Levy, le père de Jim, en guest. La possibilité la plus évidente, qui fut choisie ici, est de prendre le petit frère de Steve, alias Matt, cette fois interprété par Tad Hilgenbrick.
Matt est maintenant en terminal et pour pimenter la cérémonie de remise de diplôme, il asperge de poivre les instruments de musique de l’orchestre. Le proviseur, Sherman, prend une mesure drastique à l’encontre de Matt : il l’envoie au Band Camp, dans le but de se rabibocher avec les musiciens. Comment tourner ça à son avantage ? A l’aide de son colloc, Ernie Kaplowitz (Jason Earles), il va filmer les filles de la colo dans le cadre d’un film porno. Mais la présence de Elyse (Arielle Kebbel) va le faire changer.
On pouvait craindre le pire et surtout une déception colossale du fait de l’absence des héros qui ont fait le succès de la série. Pour réellement apprécié ce film, il faut à la fois prendre le recul nécessaire et le voir comme ce qu’il est un spin-off, rien de plus. C’est donc avec amusement et plaisir qu’on revoit le Sherminator en version machine de dernière génération conçue pour orienter, envoyée du futur pour guider les esprits jeunes et innocents de ce monde ; ainsi que le père de Jim, lâchant au passage quelques informations sur les mariés. En plus de ça, l’humour est plutôt bon, bien qu’un peu lourd, et surtout, on retrouve enfin la poésie qui faisait le charme du tout premier épisode avec une jolie histoire d’amour entre Matt et Elyse. Les autres intervenant sont plutôt bons mais le problème d’âge atteint ici des sommet puisque que jeunes qui ont entre 16 et 19 ans ont en réalité entre 24 et 30 ans, ce qui est assez violant comme écart. Reste une comédie sympathique plutôt faiblarde mais qui a le mérite de divertir.