Les graphismes remontent à six ans et pourtant… Force est de reconnaître qu’aujourd’hui encore, ils n’existe pas de Dragon Ball plus fidèle au manga tant le self-shalding est ici efficace et avec un esprit plus proche que ne le sont les homologues HD qui propose certes des environnements plus riches, détaillés et grands, mais les personnages ont un aspect plastique dérangeant. Plus que les personnages, les effets liés au khi ou aux attaques spéciales sont incontestablement les plus réussies avec des jeux de lumières très fort, d’autant que chaque attaques de chaque personnages sont fidèles au manga tant de par le choix de l’attribution que de l’exécution. Ça reste toujours beau mais on ne peut pas dire que ça impressionne.
Jouabilité : 16/20
Si un paquet de modes sont disponibles, tous reviennent à faire des combats, seul le championnat de Hercule diffère quelques peu puisque la victoire est acquise si l’adversaire sort du stade ou touche le sol en dehors du ring. Le reste du temps, on choisi une équipe de 1 à 5 guerriers parmi une liste de 70 (plus de 160 avec les transformations) et on affronte un adversaire. Suivant le personnage, il peut avoir de 3 à 5 barres, puis s’attaque soit au corps-à-corps, soit à coup de khi avec les boules de feu, les attaques spéciales ou l’attaque ultime. Chaque intervenant possédant deux attaques spéciales (qu’il peut avoir en commun avec d’autres) et une attaque ultime propre à chacun. On appréciera aussi le repos des guerriers en suspend qui permet l’élaboration de techniques basés sur la patience. Même si le tout reste classique, on apprécie la dynamique des combats, majoritairement aériens, et aussi l’impact du combat sur les intervenants et le décors. Un bel exemple de réussite.
Durée de vie : 18/20
Généralement, un jeu de combat possède un mode duel, un mode histoire et un mode survie. En plus d’un mode histoire très complet et long, on compte ici les tournois (championnats du monde, tournoi Yemsha, tournoi de l’au-delà, Cell Game,… ), un mode « aventure » mais assez bidon, un mode mission et bien sûr les duels et le mode survie. Loin d’égaler Final fantasy : Dissidia, le jeu n’en reste pas moins l’un des plus complet qui soit.
Bande son : 15/20
C’est avec une horreur épouvantable qu’on entend au premier démarrage les voix anglaises de l’anime. Heureusement, les options quasi inexistantes permettent d’interchanger avec celles japonaises, un soulagement. Mise à part ça, les musiques sont des créations originales plutôt réussies mais on aurai hautement apprécié quelques une de l’anime. Les autres bruitages liés aux combats collent bien mais rien d’exceptionnel.
Scénario : 14/20
Tout connaisseur applaudira des deux mains le travail scénaristique tant celui-ci est fidèle au manga de par la chronologie, les intervenants, les dialogues ou encore les vêtements. Un pur régal ! Par contre, le tout est complètement incompréhensible pour tout néophyte qui subira chaque nouveau chapitre sans comprendre pourquoi ils se foutent sur la gueule.
Note globale : 16/20
La série Tenkaichi révolutionna la saga Dragon Ball sur consoles grâce à un système de combat ultra dynamique. Ce dernier volet est sans contestes le plus complet de tous tant de par ses personnages que par son contenu. Les graphismes en self-shalding sont aujourd’hui encore la référence en terme de fidélité par rapport au manga. Le virage Budokai des volets HD font que DBZ BT3 reste la meilleure adaptation de Akira Toriyama. Mais la lumière est au bout du tunnel : le prochain DBZ HD sera un Tenkaichi.