Les Durs

Les Durs
1974
Duccio Tessari

Beaucoup d’acteurs participent à des daubes, certains plus que d’autre. Et plus on remonte dans le temps, plus c’est violent. Et c’est particulièrement vrai pour un genre décidément peu gâté : les films policiers.

Ici, comme le titre l’indique, il s’agira de gros durs. L’histoire se passe à Chicago et là bas, y’a des gens méchant et d’autres qui ferment leurs gueules. Un jour, un gars d’une agence d’assurances se fait butter. Pas de bol pour le meurtrier, le père Charlie (Lino Ventura) est bien décidé à venger son protégé. Mais pour pouvoir mener l’enquête, il va devoir remballer son costume de prêtre. Et maintenant, si tu parles pas je te casse la gueule !

Quand a été fondé le métier de scénariste ? Une chose est sûre, aucuns n’a été embauché pour le film : l’histoire est d’une connerie affligeante :
– Gnieu, je suis un gros dur et je te dirait rien !
– Ah oui ? Et avec une putain de mandale dans ta face ?
– Ronfroinfroin (crachant ses dents). Okey mon salop, je vais tout te balancer…
Le tout avec des acteurs plus mauvais les uns que les autres, en particulier Lino Ventura qui s’impose comme un sacré acteur raté. Pire encore, la crédibilité de vieux bedonnants est mise à mal quand il s’agit de jouer les gros bras. Summum de la débilité machiste, les quelques femmes du film ont toutes des rôles de grosses connes encombrantes, idiotes et pleurnichardes. Et ce sans la moindre limite. En gros, à moins d’être un infâme connard méprisant les autres, il vous faut impérativement éviter ce film ou oublier les quelques minutes subis avant de craquer. Personnellement, cela m’aura coûté 15 minutes de ma vie.

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