Après avoir marqué les esprits et le box-office, La Planète des singes revient pour la suite directe des aventures de Taylor. Néanmoins, Pierre Boulle n’ayant pas écrit de suites à son roman, ce film et ses trois suites semblent pour nombre de fans inutiles. Mauvaise foie totale ou dure réalité ?
Le premier s’achevait sur l’ultime révélation avec la fameuse phrase : « ils ont fini par les faire sauter leurs foutus bombes… Les salops ! ». Puis Taylor (Charlton Heston) repart avec sa Nova en quête de terres où il fait bon vivre. Pendant ce temps, une autre expédition spatial est arrivée avec pour seul survivant un autre blond aux yeux bleus bodybuildé, Brent. Il fera la rencontre de Nova, visiblement affolé d’avoir perdu Taylor. Brent le cherchant aussi, il décide d’aller rendre visite à Zira et Corneillus. Et c’est avec effroi qu’il constatera l’état de cette planète ainsi que le machiavélique plan des gorilles, bien décidés à traquer et tuer les humains cachés dans les terres interdites.
Toute la première moitié est une vaste escroquerie puisqu’il s’agit ni plus ni moins du même film avec un acteur incroyablement ressemblant. Plus encore, l’arrivée de Brent pose un gros problème de cohérence puisqu’il affirme être en 3955 ! Or l’action se déroule en 3978 ! Et l’erreur ne provient pas de la localisation française, elle est déjà en VO. De plus, l’équipe du film a eu la très mauvaise idée de rajouter des effets spéciaux et avec le temps, ça ne pardonne pas. Le reste du film aurait pu, pouvez t-on espérer, apporter une réponse plus pertinente qu’une histoire de bombe quand à l’évolution de la Terre. A la place, on découvrira atrocité sur atrocité et le résultat est assez dérangeant. Pire encore, la fin se contente d’être une fin biblique. Reste néanmoins la force et l’intensité de l’univers et des personnages déjà existants. Encore une suite qui ne fait que s’appuyer sur ses bases…