La piraterie, ça n’est pas réservé à One Piece, comme le prouve cette production Disney adaptée d’une de leurs attractions audio-animatronic se basant sur les différentes mythologies nordiques, maritimes et vaudou. Le tout réalisé par un Gore Verbinski encore à ses débuts.
Le film se déroule durant le XVIIe siècle aux abords de la mer des Caraïbes. Après moult tumultes, l’ex capitaine de la Perle Noire Jack Sparrow (Johnny Depp), amarre dans la ville de Port Royal où il fut vite appréhendé. Soudain, sortie de nulle part, la Perle Noire fit surface et attaqua la ville à la recherche du médaillon manquant qui permettrait de mettre fin à la malédiction qui pèse sur l’équipage. Pour cesser les hostilités, la fille du gouverneur, Elizabeth Swann (Keira Knightley), alors en possession du dit médaillon, proposa un échange avec le capitaine Barbossa (Geoffrey Rush). Mais pour éviter de dire qu’elle est la fille du gouverneur, elle dit s’appeler Elizabeth Turner, le même nom de famille que son ami William (Orlando Bloom) dont elle est secrètement amoureuse. Mais ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’en plus du médaillon, il faut aussi le sang de la personne qui leur a jeté la malédiction, à savoir le père de William. Ce dernier tentera, à l’aide de l’infame pirate Jack Sparrow, de sauver celle qui fait battre son coeur. Comme c’est beau l’amour !
On a là une belle pléiade de bons acteurs qui livrent de bonnes prestations. Mention spéciale à Johnny Depp qui trouve ici un beau rôle de composition qui lui aura valu une nomination pour l’oscar du meilleur acteur. Le tout au service d’une histoire épique mais plutôt fade et qui manque un peu d’envergure. Par contre, s’il y a une chose qui n’en manque pas, c’est bien la réalisation de très haut vol qui nous offre de belles scènes en mer avec d’imposants voiliers. Et pour renforcer l’ambiance du film, de très belles compositions musicales ponctuent les moments forts. Ce grand film d’aventure trust aussi du côté de la comédie avec des dialogues qui regorgent de trouvailles et des situations cocasses. Si les suites n’étaient pas forcément prévues, le tel succès financier et critique aura poussé l’équipe à rempiler. Et on les en remercie !