Copacabana

Copacabana
2010
Marc Fitoussi

Il existe une multitude de films mauvais : ceux avec une histoire nulle, incohérente ou tout simplement inintéressante ; ceux où les acteurs sont si catastrophiques qu’on s’endort ; ceux dont le rythme est tel une berceuse ; … ; et ici, on assiste au cas du personnage insupportable.

On suivra/subira dans le film Babou (Isabelle Huppert), sexagénaire pauvre dont la fille va se marier. Mais cette dernière refuse que sa mère soit présente au mariage car elle est trop folle, imprévisible et encombrante. Pour lui prouver qu’elle à raison, Babou décide de partir à Ostende pour escroquer d’honnêtes personnes en leur vendant des multipropriétés minuscules et hors de prix. Sur place, elle enchaînera conneries sur conneries, tout en se mettant à dos chaque personne ayant eu le malheur de croiser son chemin.

Et l’oscar de la plus grosse salope est attribué à… Isabelle Huppert ! Et c’est avec un naturel époustouflant qu’elle gâche la vie de ses congénères, fait chier tout le monde (le spectateur y comprit) et se fourvoie à rester la même du début à la fin. Pas de réminiscence mais l’absolution honteuse et criminel de sa fille grâce à un coup de bol brisant toutes morales et autres formes de justice dichotomique. Bon certes, tout n’est pas à jeter car la réalisation est bonne, l’idée intéressante, le rythme est bon et certaines scènes décalées contribuent à une bonne dynamique. Mais face à un tel personnage antipathique, ça n’est que peu de choses et au final, il est peu probable que vous puissiez y adhérer.

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