De même que pour Wanted, Priest est une adaptation de DC Comics, encore en cour de parution. Et comme nous l’explique très maladroitement l’intro (limite nanar), le film se passe dans une réalité alternative où humains et vampires, représentés sous forme de Golum assoiffé de sang et armé de longues canines, s’affrontent depuis la nuit des temps. Mais l’église a trouvé un moyen efficace de les battre : les prêtres, guerrier aux facultés décuplés jurant fidélité à Dieu. Et aujourd’hui, les vampires sont éteints.
Le film commence donc dans ce cadre de paix en apparence si tranquille. Mais une nuit, une armée de vampires attaque une maison reculée et leur chef (Karl Urban), mi-homme mi-vampire, s’empare d’une fille. Son petit ami, Hicks (Cam Gigandet), décide d’aller en ville pour trouver l’oncle (Paul Bettany qui est le père en fait) de sa copine car étant un ancien prêtre, il est le mieux placé pour l’aider. Une autre prêtresse (Maggie Q) les aidera dans cette mission de sauvetage.
Aie aie aie, le cerveau pas encore remis du dernier Twilight que revoici un film sur les vampires. Mais on se souvient aussi de l’excellent et touchant Laisse-moi entrer. Mais ça ne sera ni l’un ni l’autre, il s’agit tout simplement d’une bonne grosse bastonnade bien rythmée, avec de bons effets spéciaux (la ville principale est magnifique), mais aussi une histoire très conne (l’église est votre maître, buvez ses paroles et appliquez ses consignes) et des acteurs mauvais. Mais malheureusement, les spectateurs n’ont, aux vus du boxe-office, pas trouvé leur compte et le film, visiblement conçu comme le premier d’une saga, ne connaîtra pas de suites et l’histoire restera inachevée. Dommage car le résultat est assez bon et on sent un potentiel lattant. Tant pis !