Le film ayant été un « échec » aux Etats-Unis (33 millions pour un budget de 40 alors que au hasard Conan à fait 21 pour un budget de 90 et eu tout de même un nombre de salles fleuve en France), sa sortie française fut annulée et il n’eu droit qu’à une sortie DVD/Blu-ray de par chez nous. Mais est-ce un gage de non-qualité ? Certainement pas vu les bides colossaux de The Machinist ou Equilibrium.
Comme le titre l’indique, on suivra les fresques d’un milliardaire nommé Arthur (Russell Brand). Il mène une vie de dépravé, abusant d’alcool, des femmes et dilapidant la fortune familiale comme bon lui semble. Mais bien décidé à stopper l’hémorragie, sa mère lui pose un ultimatum : soit il se marie avec Susan (Jennifer Garner), histoire de redorer leur blason, soit elle lui coupe les vivres. Et aimant l’argent plus que tout, Arthur se pliera à ces exigences. Mais alors qu’il se promenait dans les rues de New-York, il fit la connaissance de Naomi (Greta Gerwig). Avec elle, il se sent lui même et peu partager ses goût et intérêts loufoques. Le problème, c’est qu’il est déjà fiancé…
La scène d’ouverture donne clairement le ton : Arthur enfile un costume de Batman et part avec son Robin-chauffeur au volant d’une batmobile plus vraie que nature, et fonçant pour échapper à la police. Arthur possède aussi une magnifique DeLorean, réplique exacte de celle de Retour vers le futur. Le début du film est donc une immense farce mettant en avant des scènes hilarantes et des répliques bien senties. Par contre, la seconde moitié du film se la joue plus sentimentale et dramatique, évolution nécessaire et maîtrisée, quoiqu’un peu trop lente, la fin renouant avec le comique. De plus, on adhère très bien à l’histoire grâce à un Russell Brand parfait pour le rôle et une Helen Mirren, en nourrice et garde fou de Arthur, forte et émouvante. En bref, il s’agit d’une comédie fort sympathique et très efficace.