Après un premier épisode décevant « massacré » par la presse, le défi était de taille pour George Lucas car il ne peut se permettre de perdre ses fans vu le prix de ses films (117 M$) s’il veut pouvoir clore tranquillement sa trilogie.
Pour l’histoire, on prend la même et on change les nom : le maître Jedi, donc barbu et cheveux long, est désormais Obi-Wan Kenobi (Ewan McGregor) et son Padawan Anakin Skywalker (Hayden Christensen), logiquement avec des cheveux courts et une mèche très longue dans le cou. Et comme pour le premier, on attente à la vie de Amidala (Natalie Portman), maintenant simple sénatrice. Et se coup-ci, c’est -en apparence – une rébellion des séparatistes. Mais en réalité, c’est le conte Dooku, seigneur Sith, (Christopher Lee) qui manigance contre la république en s’alliant une fois de plus avec la fédération du commerce. Pendant ce temps, Obi-Wan suit la trace des assaillants de Amidala, le conduisant jusqu’à un site fabriquant une armée de clones pour le compte de la république.
D’un point de vu esthétique, c’est une révolution ! L’image est beaucoup plus soignée, les couleurs resplendissent, les environnements sont variés, vastes et splendides, le tout avec des effets de lumière maîtrisés. Mieux encore, les effets spéciaux ne sont pas vilains et pour ce qui est des races, même si le design reste forcément mauvais, un énorme effort permet de rendre la cohabitation crédible. Et cerise sur le gâteau, on nous gratifie d’une bande-son très bonne. Un emballage parfait en somme. Mais malheureusement, l’histoire est d’une platitude sans nom et pire encore, la pseudo histoire d’amour-pédophile entre Natalie Portman et Hayden Christensen donne un côté débile à l’ensemble, notamment à cause de leur deux prestations lamentables. De plus, le film souffre d’un rythme des plus mous. George Lucas rate une fois de plus le coche et se fourvoie à pondre un chef-d’oeuvre. Dommage…