Après le succès inespéré, colossal et surnaturel, il était tout naturel de faire continuer l’aventure, d’autant qu’elle est justifiée. Bien que George Lucas est délesté son siège de réalisateur, il signe toujours le scénario, et vu le premier, ça n’est pas forcément une bonne chose…
Suite à leur victoire sur l’empire et la destruction de l’Etoile Noire, les rebelles se sont réinstallés sur une planète enneigée. Mais Dark Vador est bien décidé à les débusquer. Un de ses droïdes d’exploration arrive justement à les localiser. Les lieux sont alors prit d’assaut et Luke (Mark Hamill) se retrouve séparé du groupe et se rendra, sur les conseils du fantôme d’Obi-Wan, au système de Dagobah où il apprendra les art Jedi avec maître Yoda. La princesse Leia (Carrie Fisher), Choubaka et Han Solo (Harrison Ford) chercheront pour leur part refuge à Bespin, ville-nuage.
Le bilan de ce second épisode est assez contrasté. Au rayon bonnes nouvelles, on constatera la baisse de présences extraterrestres (faut dire que vu le design, ça pique les yeux) et le rehaussement de la qualité des effets-spéciaux qui connaissent beaucoup moins d’erreurs. Par contre, on devra faire avec une histoire aussi peu palpitante et molle que dans le premier, des acteurs toujours aussi lamentables et moches, de même que la présence très gênante de Chubaka (qui rend débile des scènes sérieuses de par sa présence et ses hurlements) et Yoda, tout deux ratés tant visuellement que humainement. Tout ça pour un cultissime, mais très surfait, « Je suis ton père ». La saga semble décidément bloquée de par son manque d’innovations et ses choix mauvais tant pour les acteurs que pour son univers (créatures cauchemardesques).