True Grit

True Grit
2011
Ethan Coen, Joel Coen

41 ans après 100 dollars pour un shérif, l’oeuvre de Charles Portis connait une seconde jeunesse avec ce film réalisé et produit par les frères Coen. Et comme pour son aîné, le film fut clairement présent dans la course aux oscars avec pas moins de dix nominations. Mais à cause d’une concurrence énorme, le film reparti brecouille…

Côté histoire, on fait dans le Western très classique : Tom Chaney (Josh Brolin) a tué le père de Mattie Ross (Hailee Steinfeld) et elle cherche à se venger. Pour se faire, elle contactera le meilleur Marshall du coin : Rooster Cogburn (Jeff Bridges), même si ce dernier est un peu rustre et alcoolique. Elle sera aussi épaulé par le Ranger LaBoeuf (Matt Damon). Et malgré ses 14 ans, la jeune fille fera tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir satisfaction.

Après un début assez mou et peu captivant, bien que mettant en avant des personnages atypiques et au fort capital sympathie, le film gagnera vite en intérêt et connaîtra une sacré envolé durant une seconde moitié excellente grâce à ses personnages forts, drôles (surtout LaBoeuf, l’éternel looser) par moment et assez touchant, à une intrigue certes basique mais efficace, et aussi quelques scènes d’action dynamiques. Les acteurs sont tous très bons et la Mattie est à marquer de près tant son rôle de petite cheftaine est jouissif. Le chef-d’oeuvre était amorcé mais là, c’est le drame… Il est aurai suffit d’une Happy End pour que le spectateur s’en aille heureux mais non : la fin est triste, démoralisante, de mauvais goût, en totale rupture avec tout le reste, indigne, brouillonne et chiante. Pourquoi faire bien quand on peut faire de la merde ? Quelle bande de cons…

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3 réponses à True Grit

  1. Julien dit :

    C’est clair : pourquoi regarder un bon film avec un fin triste et originale quand on peut regarder des milliers de nanars avec un jolie fin heureuse ?

  2. Antoine dit :

    c’est juste qu’une happy end aurai été largement bénéfique au film parce que là la tristesse n’apporte rien d’intéressant alors que dans d’autres films comme Sept Vies c’est utile voir magistral comme pour Quelque part dans le temps.

  3. Julien dit :

    Certes, la fin « triste » n’apporte pas grand-chose, mais une fin heureuse aurait apporté quoi de plus ?
    C’est un western, pas un Disney pour tout petits.
    La vie, c’est comme ça.
    Et puis bon, c’est pas comme si le scénario avait été écrit en 68…

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