Bad Teacher

Bad Teacher
2011
Jake Kasdan

Incontestablement l’un des plus gros succès de l’année en terme de recettes. Doté d’un budget de « seulement » 20 millions, le film en a engrangé plus de 216 ! Certes le succès est à relativiser vu le casting et la pub faite à côté, mais dans un contexte de crise du cinéma américain, le film a quand même fait fort. Et c’est dans ces moment là qu’on se rappel que ces deniers sont capable de tout pour se redonner le moral, même plébisciter des daubes tel que Mes meilleures amies. Alors, succès mérité ou dépit ?

Comme le titre l’indique, il s’agit de l’histoire d’une prof très mauvaise. Elizabeth Halsey (Cameron Diaz) en l’occurrence. Son seul but dans la vie ? Se trouver un homme riche pour l’entretenir. Et par un concours de circonstance, elle se retrouvera à donner des cours dans une école. Mais ça n’est pas une mauvaise chose. En effet, elle y fera la connaissance de Scott Delacorte (Justin Timberlake), riche héritier d’une grande fabrique de montres. – On notera au passage que son rôle est des plus dévalorisant – Mais il y a deux problèmes : il aime les gros seins et sa collègue Amy Squirrel (Lucy Punch) a aussi des vus sur lui. Du coup, il lui faut de l’argent pour s’acheter des implants ce qui implique bosser dur pour obtenir des primes. Arrivera t-elle à se payer ses lolos ?

Ou là là ! Mais quel suspense ! Restera t-elle une grosse salope superficielle ou cédera  t-elle au charme du prof de sport (Jason Segel) ? Mais comme on dit souvent, mieux vaut une belle morale cliché que pas de morale du tout. Et puis l’intérêt de ce genre de film ne réside bien évidemment pas dans son histoire mais plutôt dans le comique des situations qui la composent. Et de ce point de vu là, c’est une franche réussite car l’humour est piquant et efficace. Sans aller jusqu’à rire aux éclats, le film est drôle et enchaîne à bon rythme les gags même si la plupart sont éculés et certain sont assez lourds. Une comédie sympathique en somme qui ne demande pas plus que nous divertir et c’est ce qu’elle fait mais à la sauce américaine. C’est gras, ça tache mais ça passe.

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