Glenn

Glenn
2011
Marc Goldstein

Pour ainsi dire inexistant, le film n’eu jamais le droit de fouler aucunes salles obscures, même pas dans son pays d’origine, la Belgique. Des rumeurs (allocine) listent le film comme prévu pour le 25 janvier 2012, chose étonnante puisqu’il est disponible en DVD/Blu-ray depuis le 24 novembre.

Comme l’affiche le montre, il s’agit d’un film de science-fiction impliquant des robots. Dans un futur relativement proche, puisqu’on ne notera aucunes améliorations architecturales ou automobiles. Le seul changement consiste en l’arrivée de robots humanoïdes se déplaçant à une vitesse vertigineuse en flottant dans les airs. Leur rôle consiste à remplacer l’homme dans les tâches difficiles ou ingrates. Ils peuvent aussi servir de domestique. Le robot 3948 officie dans la maison de Jack (Billy Boyd), un ancien pianiste ayant été blessé à la main. Pour réconforter son maître qui noie sa dépression dans des litres d’alcool, 3948 va tenter de jouer du piano pour lui. Jack, impressionné par les aptitudes du robot, va lui apprendre à jouer du piano. Il le rebaptisera Glenn, en l’honneur de Glenn Gould, célèbre pianiste canadien. Mais à force d’être traité comme un humain, Glenn va s’octroyer une liberté dangereuse…

Vouloir faire de la science-fiction est louable mais encore faut-il le pouvoir. Si le design et la réalisation des robots passe à condition de ne pas être trop regardant, on ne peut pas en dire autant de l’animation. Une vraie folie ! Leurs mouvements sont abrupt et hachés, semble t-il à cause d’un trop faible nombre d’images. De plus, le monde semble beaucoup trop contemporain comparativement aux robots. On se doute bien que le jour où les robots voleront, nos voitures aussi, ou du moins elles seront autrement plus différente d’aujourd’hui. Mise à part ça, on est heureux de retrouver Pippin dans un rôle intéressant même si ça prestation ne restera pas dans les annales. Sinon, le film est baigné par de belles musiques classiques qui renforcent le côté dramatique. Au final, si l’idée de départ est bonne, l’ambiance du film est un peu trop glauque et les effets spéciaux trop désuets.

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