Que nous réserve l’avenir ? Va t-on tous succomber à une catastrophe à la fin de l’année ? Ou peut-être qu’au contraire l’avenir sera radieux et que le paradis sera là à chacun de nos réveils, que tous nos rêves seront à notre portée et que la mort et la pauvreté ne seront plus que de mauvais souvenirs. Mais ici, rien de tout cela…
Tout commença par la volonté d’un seul homme : Ken Castle (Michael C. Hall, alias Dexter). Sa première invention fut « Société », un univers réel où des gens payeraient pour contrôler virtuellement des acteurs/actrices volontaires (désespérés ou très pauvres). Cette pratique est possible grâce à des neurones récepteurs implantés qui obligent une personne à se soumettre à la volonté d’un autre. Le succès fut immédiat et la « Société » fut le théâtre des pires déviances. Sa seconde invention fut « Slayers », un jeu en ligne de guerre (genre FPS) où des prisonniers condamnés à mort s’affrontent pour gagner leur liberté au bout de 30 victoire. Mais personne n’a dépassé le seuil de 10, excepté Kable (Gerard Butler), véritable icone du jeu qui compte pas moins de 27 victoires à son actif, contrôlé par le jeune Simon (Logan Lerman). Le monde est en pleine décadence et rien ne va plus, les gens ne se rendent plus compte de ce qu’est la liberté ou la valeur d’une vie. Le groupe Humanz compte bien y remédié.
S’il existe un genre qui arrive à se renouveler avec succès, c’est bien la science-fiction. Et pour cause, tout y permis, même créer son propre monde sans aucunes limites autre qu’imaginaires. Ce film est donc un exercice de style à message sur l’évolution possible et dangereuse que pourrait prendre notre civilisation si la consommation devient à ce point notre priorité. Et avec quelques innovations technologiques et son ambiance irréelle de par tout ces gens contrôlé, on obtient un film à mi-chemin entre Idiocratie et Matrix, mais avec une touche très « action ». L’exercice est réussi entre un univers maîtrisé et réaliste et une cohérence de tout les instants. Par contre, les acteurs ne sont pas au sommet de leur forme et l’histoire reste assez prévisible. De plus, une certaine censure n’aurait pas fait de mal car le film fait un peu trop trash et débridé. Reste pour les amateurs du genre un film sympathique, dynamique et plutôt original.