Las Vegas est un sujet mainte fois abordé avec plus ou moins de succès comme avec le lamentable Hostel III, mais aussi le brillant Ocean 11 (quel dommage qu’ils aient fait des suites…) ou le très drôle Very Bad Trip. Une chose est sûre, c’est un lieu inspirant et ça n’est pas Ben Mezrich (auteur du livre dont est tiré le film) qui viendra contredire ce fait.
Généralement, Vegas c’est la luxure, les femmes, l’alcool et surtout les casinos et leurs somptueux hôtels indécents. Ici, le film se focalisera sur un jeu très prisé dans ces casinos : le black-jack (où le but est justement de faire 21 avec ses cartes, d’où le titre du film). Ben (Jim Sturgess) est étudiant au MIT et cherche un moyen de se faire 300 000 $ pour aller à Harvard. Car si son QI est aussi énorme que sa moyenne aux examens, l’argent est pour lui une barrière. Mais son talent intellectuel va être mit à contribution par son professeur Micky Rosa (Kevin Spacey) qui voit en lui un compteur hors-pair pour les tables de black-jack, et quoi de mieux pour le motiver que la présence de la fille qui le fait fantasmer (Kate Bosworth). Mais Vegas est un endroit dangereux et certains (Laurence Fishburne) les surveillent…
Dès le début on se rend compte que le film est réfléchit et son déroulement savamment orchestré. La mise en scène est dynamique, intelligente et sait nous captiver ce qui est une très bonne chose. Par contre, l’histoire, bien que quasi millimétrée, n’a pas grand chose d’originale bien qu’elle mette en avant des personnages sympathiques et charismatiques. Vegas commencerait-il à nous saouler ? Mais avec une fin morale, pas trop prévisible et un dénouement souhaité, le spectateur ne sera pas déçu du voyage !