Real Steel

Real Steel
2011
Shawn Levy

Pas très populaire dans nos contrées occidentales, la boxe est pourtant un sport des plus présents au cinéma (Rocky, Fighter, Ali G indahouse, Million Dollar Baby, Warior, … ). Le courage, la détermination. Voilà le genre de valeurs qui sont transmises habituellement dans ce genre de films. Et pour plus d’impact émotionnel, il est de bon ton d’adapter une histoire vraie. Mais pour Shawn Levy, pas question de prendre un raccourci : il opte pour une approche futuriste.

Depuis 2015, le monde de la boxe a prit un tournant : il met désormais en scène des robots, pour plus de spectacle. Cette nouvelle approche déroutante en laissa plus d’un de côté, comme Charlie Kenton (Hugh Jackman), ancien champion de boxe. Nous sommes actuellement en 2020 et Charlie n’est plus qu’un mercenaire du sport et peine à survivre et la salle de son amie Bailey (Evangeline Lilly) menace de fermeture. Mais tout va changer pour lui le jour de la mort de son ex-femme et qu’il se voit contraint, pour des besoins d’argent, de s’occuper de son fils Max (Dakota Goyo) pendant un mois. Avec lui, il retrouvera la force de se battre et de s’imposer dans ce monde qui le rejette.

L’idée de départ n’était pas évidente et avait de quoi laisser perplexe. Du coup, le côté commercial du film est assez largement mit en avant entre le casting massif, le réalisateur à succès et un budget très confortable (110 millions $). Et ça se voit : les robots sont beaux, fluides et expressifs. Les combats, sans être spécialement impressionnants, sont plutôt réussis et dynamiques. Le casting rempli lui aussi son rôle pour nous divertir au mieux. Bref, tout les éléments requis pour une grosse production. Mais le film va plus loin, beaucoup plus loin. Le trio de tête y est pour beaucoup, tous finissent par être conquis par le jeune Max et en deviennent plus émotionnels et donc meilleurs. Du haut de ses onze ans, il porte presque à lui seul le film de par son naturel, sa force, ses convictions, son robot et sa complicité grandissante avec un Hugh Jackman presque bon sur la fin. Plus qu’une simple forme, le film a un véritable fond. Sans être un pur chef d’œuvre, le film se montre original et parlant. Reste à savoir si le concept résistera à un second volet l’an prochain…

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