Bienvenue chez les Rozes

Bienvenue chez les Rozes
2003
Francis Palluau

Pour son premier grand rôle au cinéma, le futur Oscar du meilleur acteur Jean Dujardin s’était vu porté à la tête d’une histoire pour le moins originale :

Gilbert (Lorànt Deutsch) et MG (Jean Dujardin) sont deux prisonniers en fuite : l’un pour proxénétisme et l’autre pour complicité de meurtre dans un braquage. – Même si en réalité, ils ne sont que deux loosers ayant joué de malchance. – Traqués par la police (Dominique Pinon), ils se réfugient dans une banale maison d’une petite ville bourgeoise paumée. Après avoir été gentiment accueillis par la famille (Carole Bouquet, Clémence Poésy), visiblement tout juste embêtée pour leur soirée, ils se rendirent compte que la famille Roze n’est pas tout à fait normale… Les fugitifs ont probablement plus à craindre d’eux que l’inverse !

Très très gros casting au service d’une idée intéressante et originale : échanger les rôles. Ainsi, les deux supposés truands n’ont finalement rien fait de mal et ne sont que de simples malchanceux, tendis que la famille des Roze est composée d’un fils psychopathe-espion, d’une fille nymphomane, d’une mère meurtrière tout aussi chaude et un père jovial cachant son jeu. Le comique de situation s’installe de suite et met dans une ambiance très drôle qui certes, perdra peu à peu l’effet de surprise, mais qui se renouvelle suffisamment pour tenir en halaine. Et avec une telle pléiade en grande forme, la sauce prend très bien. Sans révolutionner la comédie ni nous faire exploser de rire, le film allie bon goût, efficacité et originalité. Que demander de plus ?

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *