Premier volet de ce qui sera une quintologie, cette saga est l’adaptation – oh surprise – d’un roman : Death Wish de Brian Garfield. Ou plus exactement en ce qui concerne les deux premiers, les trois suites étant une extension imaginaire.
Tout commence de façon assez sobre : trois gentlemans (avec parmi eux Jeff Goldblum, qui trouvait là son tout premier rôle) raccompagnent aimablement une mère et sa fille des courses. Désirant les soulager de leur argent, les trois jeunes se firent passer pour le livreur pour ainsi rentrer dans leur appartement. Tout aurait très bien pu se passer, mais quand ils leur demanda leur argent, 7$ parue une réponse peu courtoise. Ils répondirent alors logiquement en fracassant la mère, qui décéda de ses blessures, et en violant la fille, qui sera traumatisée de son expérience au point de se faire interner. Le père (Charles Bronson), trouvant là un comportement un peu déplacé, décida de prendre congé en Arizona et apprit qu’une arme à feu, c’est bien. De retour à New-York, et armé de son tout nouveau jouet version 32mm, il écume les rues sombres en quête de jeunes délinquants à refroidir. Chacun gère son deuil comme il l’entend…
Dans un contexte années 70, quand on voit trois jeunes mentalement instables, on pense à de pauvres braqueurs de bas étage. Mais après deux trois puissants coups de tatane dans la gueule de la mère et quand on voit les deux autre faire mu-muse avec le corps de sa fille, on se dit que le cinéma de ce temps là n’a rien à nous envier côté violence. Et malgré un certain manque de rythme, on sent que sa va barder et que la vengeance d’un père meurtri sera terrible. Et c’est là que la déception commence… Il semblerait que les scénaristes ont été renvoyés au bout de 20 minutes de film tant la suite est redondante voir chiante : le père traque les voyous pour leur foutre une balle dans la tête. Et mise à part quelques interventions de la police, c’est à peu près tout ce qu’on aura droit pour le restant du film. Alors du coup, même si l’idée de départ aurait pu être intéressante, on s’ennui beaucoup…