Comanche Station

Comanche Station
1960
Budd Boetticher

Quand on pense aux indiens d’Amérique, appelés aussi amérindiens, on pense souvent aux apaches, tribus autochtones qui coexistaient avec les civilisés au Far-West. Et bien qu’elle était la plus importante, d’autres grandes tribus occupaient les montagnes, dont les comanches. On s’en fout mais ça explique le titre et son contexte.

Ainsi, un cow-boy ultra viril et ténébreux décide de partir reprendre aux comanches une jeune femme blanche qu’ils auraient enlevé, dans l’espoir qu’un jour l’une d’elles soient sa femme. Chose assez simple : avec juste des couvertures et un fusil, l’échange fut accepté. Mais ils ne seront pas son seul problème. En effet, à peine arrivé à une auberge, un ancien de ses « amis » lui tomba dessus, en pleine fusillade contre les indiens avec deux hommes à lui. Et avec une prime de 5 000 $ pour la fille, morte ou vivante, on en perd la raison.

C’est à peine croyable. Les westerns sont rarement connus pour leur scénario particulièrement développé, mais là on ne peut qu’être admiratif devant tant de foutage de gueule : il sauve la fille des indiens et des bandits. Ça a dû être affreusement long et pénible pour réussir à inventer une si grandiose histoire. Alors du coup, ne pas avoir envisager de retournement de situation ni autre forme de rebondissement est excusable, les pauvres devaient être fatigués. C’est probablement le travail des acteurs d’ailleurs, puisque tous semblent exténués en permanence et font d’innombrables pauses et ne chevauchent gère plus d’une heure par jour, laissant le temps au spectateur de se reposer de tant d’éléments scénaristique (cinq personnages pour une mission). Mais à la fin, il n’en reste que deux ! Et quel suspense pour en connaître l’aboutissement ! En tout cas, la potiche remplie son rôle à merveille : elle sourit, est belle et ferme sa gueule. Que demander de plus ? Un minimum de considération pour nous serait en tout cas un bon début.

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