Comme un chien enragé

Comme un chien enragé
1986
James Foley

Ce film s’inspire d’un fait réel qui avait marqué les Etats-Unis sur la façon avec laquelle un chef de gang avait traiter les jeunes employés pour les remercier. Le film en fera une affaire de famille qui ne recoupera avec le fait divers qu’à la fin, pour notre plus grand malheur.

Tout commence tranquillement avec un Sean Penn en mode bolosse et banane qui joue les petites frappes. Vivant seul avec sa mère et son frère, il n’a fait que croiser son père, apparemment bandit. Mais après une altercation avec l’ami de sa mère, il décidera de franchir le pas et de rejoindre celui qui autrefois l’avait abandonné : Christopher Walken. Entre l’argent qui coule à flot, le respect et l’adrénaline, son père va devenir un véritable modèle pour lui, une ligne de conduite, un style de vie.

Durant tout le début, et même une bonne grosse partie du milieu, on suivra ce tandem efficace se pavanant avec panache et démontrant le savoir-faire familial. Un peu lent et pas transcendant, le film peu tout de même reposer tranquillement sur son casting de qualité, la fraîcheur de l’histoire et le duo amoureux mignon tout plein. Mais tout va déraper quand Sean Penn va se mettre à faire sa petite tafiole et à refuser de passer à l’étape supérieure du banditisme. Et à partir de là, le film va merder grave : succession d’idées mauvaises, de dérives violentes, et finira par faire l’impensable. En une poignée de séquence, le film va détruire tout ce qui le rendait sympathique pour nous infliger un final grossier et improbable. L’intérêt s’en retrouve donc sacrément amputé…

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