Le Témoin du Mal

Le Témoin du Mal
1998
Gregory Hoblit

Les textes bibliques ont inspiré de nombreuses oeuvres cinématographiques avec plus ou moins de succès. Les plus connues d’entre elles, dans le domaine du thriller, celui de ce film, seraient Seven ou Constantine. Entre les prophéties et les colères divines, le choix est vaste. Ici, un policier se retrouvera directement confronté à un démon tout droit sorti des enfers !

Etant le flic responsable de son arrestation, John Hobbs (Denzel Washington) assiste au gazage d’un meurtrier. Semble t-il fou, il n’a d’abord pas fait attention à ses derniers propos incohérents. Mais quand quelques jours plus tard des assassinats similaires ont été orchestrés, il rouvre l’enquête pour de possibles complices. Intrigué par des symboles gravés sur les morts, sa piste le mènera vers un ancien policier suicidé, et sur places des recherches sur un démon biblique : Azazel. Que faire face à une telle menace ?

D’une lenteur pesante, le film met un temps infini à dénier lever un temps soit peu le voile sur cette histoire. Pour patienter, on devra se contenter d’un Denzel en petite forme et d’une rare arrogance, comme si tout ça ne pouvait pas l’atteindre. Son charisme est loin de transparaître à l’écran. Puis arrive enfin le démon, presque posé comme ça par hasard. Si d’un point de vu crédibilité, on frise le zéro absolu, on devra en plus faire avec des effets spéciaux pas géniaux, film vieux de 14 ans ou pas. Mais tout prend de l’ampleur avec sa fin : du grand n’importe quoi. Brouillon, débile, incohérent, immorale. Difficile de se réjouir face à une fin aussi mauvaise. Acteurs peu convaincants, qualités graphiques dignes d’un téléfilm, histoire extrêmement limitée : l’idée de départ est faible et ne décolle vraiment pas. Aucun intérêt.

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