Die Hard 4 – retour en enfer

Die Hard 4 - retour en enfer
2007
Len Wiseman

Malgré des résultats en salles excellents pour le troisième volet de la saga (366 M$ dans le monde et un record à l’étranger inégalé), il aura fallut attendre 12 ans pour voir émerger une nouvelle aventure. Il est vrai que le style habituel des films était jugé « old school », mais la principale raison vient avant tout de Bruce Willis, pas vraiment convaincu de l’intérêt de salir son personnage de légende avec des scénarios indignes. Puis c’est finalement en 2003 qu’une histoire a trouvé grâce à ses yeux, d’autant plus convaincu de par le style singulier des films de Len Wiseman.

Les années ont donc passé, et John McClane (Bruce Willis) a peu à peu perdu sa famille à force de se vouer à sauver le monde. Sa fille (Mary Elizabeth Winstead) ne veut d’ailleurs plus entendre parler de lui et a même prit le nom de sa mère. C’est alors qu’un appel comme il les aime va retentir : suite à un crash informatique, la police recherche les quelques rares pirates capables d’une telle prouesse, et John est chargé d’aller interpeller l’un d’eux. Mais arrivé au domicile de Matt Farrell (Justin Long), il tomba sur une escouade venu pour se débarrasser de lui. Il faisait parti des informaticiens qui ont été dénichés pour briser des pare-feux et autres sécurité, et son existence menacerait le plan. Derrière tout ça, Thomas Gabriel (Timothy Olyphant), qui planifie de lancer une Liquidation. Il s’agit d’une attaque systémique en trois étapes :
– 1 : détraquer les transports du pays ;
– 2 : paralyser les finances et les télécommunications ;
– 3 : couper les services publiques (eau, gaz, électricité, internet, satellites, nucléaire… ).
La machine est en marche, et une fois de plus le pays à besoin d’un héros.

Le messie est de retour, plus en forme que jamais. Très vite, le film pose des bases dantesques : un mythe de prise de contrôle se voit appliquer. Si bien évidemment on sait qu’un ordinateur ne peut exploser comme ça et que le piratage est loin d’être aussi performant et rapide, le principe en jette un max : une organisation qui détient toutes les clefs du monde. Face à ce flux virtuel qui déchaîne le réel, un « simple » flic de la vieille école. Dès les premières scènes le résultat explose à l’écran : panique routière et crash d’hélicoptère mythique (qui a nécessité deux mois de tournages), et la suite réserve d’autres moments plus forts encore. Et dire que le film est dépourvu d’effets spéciaux… La grande classe ! Le sens de la mise en scène est incroyablement poussé, et on en prend plein les yeux du début à la fin. Dynamisme, coéquipier énorme, méchant brillant et amusant, histoire abusée mais classe : ce quatrième film réinvente la formule avec brio et nous offre une purge d’action de qualité, pas aussi structurée et innovante que ne l’a été le tout premier, mais tout aussi réussi. La suite a t-elle aussi bien perpétué la saga ? Pas sûr…

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