Dumb and Dumber

Dumb and Dumber
1995
Peter Farrelly

Les comédies américaines sont souvent débiles, surtout celles emmenées par Jim Carrey. Alors quand le réalisateur de Mary à tout prix, Fous d’Irene et L’Amour extra large se lance dans une comédie mettant en scène « les deux gars les plus débiles de l’histoire », il y a de quoi craindre le pire. Une chose est sûre, mieux vaut déconnecter son cerveau avant…

Le film, c’est donc l’histoire de deux potes : Llyod (Jim Carrey) et Harry (Jeff Daniels), aussi débiles l’un que l’autres. Incapables de garder un travail, ils essayent tant bien que mal d’économiser pour ouvrir un magasin de vers. Mais un jour, alors qu’il accompagnait une femme à l’aéroport, Llyod remarqua une mallette qu’elle aurait malencontreusement oublié. En réalité, il s’agissait d’une rançon pour l’enlèvement de son mari. Sous son charme et étant de toute façon au point mort avec son ami, ils décident de rapporter ladite mallette à la gente dame, partie pour Aspent, situé à l’autre bout du pays. Qu’à cela ne tienne, ils iront jusqu’à elle. Mais la route ne sera pas de tout repos entre leur connerie et les commanditaires de l’enlèvement, bien décidés à reprendre leur argent.

La première séquence du film donne le ton : c’est tellement con que s’en est drôle. On fait la connaissance du personnage de Llyod, complètement frappadingue et excentrique mais dont le regard de chien battu innocent le rend immédiatement sympathique. On finira rapidement par se faire à son look ignoble et à sa coupe de cheveux moyenâgeuse. En revanche, pour ce qui est de son compagnon d’infortune cérébrale, le bilan est tout de suite moins réjouissant : il n’est qu’une pâle copie de son copain, n’arrivant pas au degré de folie nécessaire pour faire exister son personnage. De plus, un côté sale et répugnant se dégage de lui, l’alourdissant de façon indigeste. Heureusement, le duo marche plutôt pas mal, et les comiques de situations sont suffisamment grotesques et stupides pour qu’on en rit. Il faudra cependant être capable d’un degré de tolérance assez élevé. Mais bon, c’est joyeux, déliré, bon enfant et un brin scatophile, et on passe honteusement un bon moment.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *