Et soudain, tout le monde me manque

Et soudain, tout le monde me manque
2011
Jennifer Devoldere

Comme souvent avec les films français, point de scénario à l’horizon, juste une réalisatrice qui nous raconte sa vie, ses relations tumultueuses, et surtout son rapport problématique avec son père. Une histoire banale pourrait-elle se démarquer ?

On suivra donc la vie perturbée de Justine (Mélanie Laurent), qui à presque trente ans n’a toujours rien dans la vie. Éternelle célibataire incapable de rester avec le même homme plus d’un instant, elle n’a ni logement ni vrai travail, vacant à droite et à gauche. Se disant artiste, elle n’a jamais mené un projet à bien. Mais sa plus grande déception dans la vie est son père, Eli (Michel Blanc). Jamais très présent ni affectif, il s’apprête à 60 ans à avoir un enfant avec sa nouvelle femme : une aberration. Déjà source de beaucoup de tension, la famille va imploser.

Difficile d’imaginer devant pareille histoire une quelconque ambition ou envergure, tant tout semble plat et sans le moindre intérêt. Et le constat parle de lui même : l’héroïne est insipide. Mais le film n’est pourtant pas totalement à jeter, notamment grâce à Michel Blanc, qui fait un père touchant, et parfois très drôle dans ses relations avec les ex de sa fille. On retrouvera dans cette liste exhaustive Manu Payet, toujours accompagné par sa femme Géraldine Nakache, qui amène lui aussi sa touche humoristique. Le film trouvera même un peu d’émotion et de profondeur dans la seconde partie, quand le problème d’alvéole s’y mêle. Des acteurs plutôt bons, quelques passages intéressant : on évite le pire. Le film n’est pas très intéressant mais peut éventuellement se regarder.

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