La voie est libre

La voie est libre
1998
Stéphane Clavier

Toujours en retard, toujours en grève, la SNCF n’a pas que des amis, bien au contraire. Employé fidèle et jamais absent ni en retard en douze ans de métier, Jules (François Cluzet) va être mit en disponibilité suite à une absence de trois jours, la faute au férie censé le ramener de l’enterrement de sa mère. Outré par un tel comportement, Jules va à l’improviste prendre d’assaut un train et faire de ses passagers ses otages. Ces revendications sont simple : après 17 lettres et de nombreux recours, il veut pouvoir parler avec le ministre des transports et que son injustice soit réparée. Apparaissant comme fou, psychopathe, et dangereux, les passagers vont vite se prendre de sympathie pour lui et se fédérer à sa cause. Mais face à l’incompétence des dirigeants, difficile de se faire entendre.

De prime à bord incompréhensible au début, le film va mettre un temps ahurissant à se mettre en place, voulant nous montrer petit à petit l’histoire de chaque passager. Globalement, chacune des histoires sont inintéressantes, malgré la relative célébrité des acteurs et actrices : Emma de Caunes, Michel Muller, Valérie Bonneton, Edouard Montoute ou encore Zinedine Soualem. Avançant à la vitesse d’un escargot à l’agonie, le film distillera ses rares éléments scénaristiques sans convictions, nous condamnant lentement mais surement au sommeil. Puis vient la fin, lamentable, incohérente, stupide, grotesque. Police, c’est complètement hors-sujet mais on veut 50 millions et se barrer avec, c’est possible ? Bien sûr, laissez nous à peine deux minutes et c’est réglé ! Mais pourquoi être resté jusqu’au bout…

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