Si le bide fut évité de justesse, G.I. Joe premier du nom fut clairement en deçà des attentes en récoltant tout juste 300 M$, empêchant logiquement toutes suites malgré le suspense sur l’échange de président. Malgré tout, une suite fut planifié pour août 2012, avant d’être décalé de 7 mois pour cause d’imprévu. Devant mourir dans le film, Channing Tatum était devenu en l’espace d’un an un phénomène, et pouvoir spéculer sur son capital sympathie était trop tentant. Ainsi, une partie du film a été retourner pour lui donner plus d’importance, lui qui n’était même pas sur les premières affiches, alors même qu’il était le héros du premier.
Déjà méchamment vide au départ, le scénario de cette suite n’évoluera pas d’un iota. Ainsi, le seul et unique objectif des G.I. Joe sera de sauver leur pays d’un président mit en place par l’équipe Cobra, usurpant le poste le plus important au monde. Ce dernier mit fin aux services des G.I. en leur envoyant une salve de missiles destructeurs. Seul rescapé avec deux jeunes recrues, Roadblock (Dwayne Johnson) est bien décidé à mettre tout en œuvre pour dévoiler l’usurpateur, recherchant de l’aide auprès de Snake Eyes et le fameux Joe (Bruce Willis), fondateur de l’escouade.
Pas convaincu du casting de la saga ? Qu’à cela ne tienne, tuons les ! Le problème, c’est que les nouvelles recrues sont passablement mauvaises, surtout la bimbo hideuse et insipide. Les deux poids lourds du cinéma amènent heureusement un peu de prestige, mais ça ne cache pas la misère de l’histoire. Le spectateur ne pourra faire mine de se réveiller que vers la seconde moitié du film, lors du passage aérien assez spectaculaire sur les hauteurs de l’Himalaya. En fait c’est bien simple, entre ça et la menace de destruction planétaire, la bande-annonce révélait l’intégralité des bons moments du films, même si le voir en vrai possède une certaine classe. On aspire même à quelques grandeurs sur la fin, les vingt dernières minutes apportant une bonne purge d’action, qualité qui faisait jusqu’alors défaut. Rien qui ne saurait vraiment sauver le film non plus, sa pauvreté étant flagrante et son côté film d’arts martiaux saoulant à souhait. Le niveau est toujours aussi grotesque et malgré un The Rock balaise, difficile de s’en contenter.