Six Bullets

Six Bullets
2012
Ernie Barbarash

Cantonné à des films d’action de seconde main depuis les années 80, Jean-Claude Van Damme s’éloigne un peu plus chaque année des salles de cinéma, malgré un rôle dans Expendables 2. Et à l’image de ce film, ces dernières productions en restent aux simple direct-to-DVD. Une carrière qui n’a jamais atteint des sommets (son plus gros succès est Timecop avec 101 M$ dans le monde) et qui semble aujourd’hui bien morne…

Ancien mercenaire repenti, Samson Gaul (Jean-Claude Van Damme) est hanté par le souvenir de deux jeunes filles, mortes dans une explosion qu’il avait provoqué en sauvant un jeune garçon des griffes d’un réseau de prostitution pédophile. Mais aujourd’hui, il va être obligé de revenir à l’attaque : un couple d’américains s’est fait kidnapper leur fille de 14 ans par ce même groupe mafieux, et leur désespoir va avoir gain de cause sur lui. Ils ont prit leur fille, lui va leur prendre leur vie.

Mais attends une seconde, ça me dit vachement quelque chose cette histoire. Un père qui se fait voler sa fille dans un pays étranger, un réseau de prostitution qui raffole des vierges américaines, un bourrin qui va les butter… Mais oui, c’est Taken ! Ah mais alors c’est du plagiat ? Complètement. À partir de là, on ne peux que le comparer avec son modèle, et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est vraiment le jour et la nuit. Si de base JCVD est loin d’avoir le charisme de son prédécesseur, le film est à des années lumières de la puissance de dynamisme de l’original. Exit le déferlement d’adrénaline, les courses poursuites effrénées et les bastonnades hallucinantes : on n’aura ici que deux séquences explosives de courte durée, filmées de manière atroce et saccadée. Les combats sont illisibles, l’enquête poussive et les réactions stupides. Un film d’action plus plat que bourrin et au casting aussi faible que la réalisation, doublé d’un plagiat honteux. Tout est dit.

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