Love Coach

Love Coach
2012
Gabriele Muccino

Sorti il y a un peu plus d’un an aux Etats-Unis, le film fut un bide majeur, tout juste rattrapé par des excellents résultats en Italie et Russie. On ne s’est alors pas étonné de voir les distributeurs français annuler sa date de sortie. En revanche, il est plus rare de voir un film dépourvu aussi de sortie DVD, finalement calée fin janvier 2014. Pourtant doté d’un casting assez énorme, le film se voulait être une référence en matière de comédie-romantique, un genre il est vrai habitué aux grosses daubes dégoulinantes de bons sentiments.

Le Football (appelé là bas Soccer) n’est pas un sport très apprécié aux US, très loin de rassembler autant que sa variante américaine (plus ressemblante au Rugby), le Baseball ou le Hockey. George (Gerard Butler) s’y est installé depuis sa retraite de l’équipe du Pays de Galle, mais il n’y a pas fondé la famille qu’il souhaitait avec sa femme Stacie (Jessica Biel), désormais promise à un autre et se partageant la garde de leur fils. Ses rêves se sont aujourd’hui envolés et payer son loyer représente déjà beaucoup. Il souhaiterait se reconvertir en tant que présentateur sportif, mais il n’est plus personne et s’y faire une place est difficile. Mais finalement, juste en acceptant de devenir l’entraîneur de l’équipe de foot de quartier où joue son fils, tous ses espoirs vont renaître.

C’est marrant, en écrivant ces lignes je ne sais même plus pourquoi j’ai eu envie de voir ce film. C’est vrai après tout, une love-story bidon où un type essaie de regagner sa femme en entraînant son fils au foot, c’est franchement mauvais. Et les scénaristes ont carrément fait les fainéants en reprenant des situations vues milles fois comme les quiproquos avec les trois filles qui tourne autour du père, ou encore la happy end qu’on voit arriver de très loin. Le coup de la photo et les autres rebondissements sont tous plus prévisibles les uns que les autres et on peine à imaginer une histoire aussi convenue. Et si encore le film en tirait le parti de l’efficacité, mais non. Par contre, il faut bien reconnaître au film une grande qualité, celle du casting : Dennis Quaid, Uma Thurman, Judy Greer et même Catherine Zeta-Jones. Cela donne un peu de grain à moudre, mais le film ne décollant jamais, l’ennui s’installe durablement. On a vu pire, mais on a surtout vu mieux.

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