You’re Next

You’re Next
2013
Adam Wingard

Tu vois ce cadavre putride et terrifiant gisant par terre ? Et bien saches que tu est le prochain. Quel concept ! Ce qu’il y a de pratique avec les films d’horreur américain, c’est qu’il n’y a pas de perdant, juste des productions plus ou moins rentables. Avec 25 M$ à travers le monde, pas de quoi sabrer le champagne, mais comme le budget de ce genre de films dépasse rarement de beaucoup le million…

Après avoir montré le massacre de deux personnes, le film installe une espèce de réunion de famille : des parents qui reçoivent tous leurs enfants et leurs conjoints pour quelques jours, histoire de se retrouver. Mais le soir venu, en plein milieu du repas, un petit désagrément va mettre fin aux réjouissance : le plus jeune des frères va se recevoir en pleine face un carreau d’arbalète, conduisant à son décès fortuit. Hasard des choses, chasseur maladroit ? La question se posait, mais entre le déluge de flèches, le câble sympathique et le gars au couteau qui se balade à l’étage, le doute va peu à peu s’estomper.

On retrouve souvent dans les films d’horreur des débiles aux comportements suicidaires, mais quand c’est l’intégralité d’une famille, là on dit bravo ! Oh mon dieu, nous somme attaqués ! Bon alors toi tu reste devant la fenêtre au cas où y’aurait d’autres flèches, toi tu monte en haut faire une sieste, et nous on va sortir faire un petit footing dehors. Bon pour les autres qui restent, n’oubliez pas de bien vous disperser, il ne s’agirait pas de donner trop de fil à retordre aux tueurs. Le pire c’est que ça n’est pas drôle du tout, et on supporte difficilement les deux premiers tiers tant c’est triso-land. Heureusement, la dernière partie est plus attrayante, puisqu’une des copines de la fratrie va se révéler être une survival ultime, se rebellant avec panache et massacrant la tronche des tueurs de l’ombre. On a même le droit à une fin surprenante et « badass », nous laissant ainsi sur une note plus positive. Mais ça reste de l’horrifique facile et pas très abouti.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *