Adam, serial lover


Adam, serial lover
2001
Gerard Stembridge

Sorti en France en DVD avec neuf ans de retard, le film démarre tranquillement comme une comédie romantique tout ce qu’il y a de plus classique, alors que Lucy (Kate Hudson) jeta son dévolu sur le gentil et timide Adam. C’est le coup de foudre, leur amour est immédiat et ardent, si bien qu’en moins de deux le mariage fut prononcé dans un bonheur le plus total. Happy end. Vraiment ? Adam est-il réellement ce modèle de perfection qui comblera Lucy à vie ? Sous son apparente timidité se cache en réalité le plus fourbe des séducteurs, prêt à faire des ravages dans la famille de sa chère et tendre. Qui lui succombera ?

Après quinze minutes de film, on aurait tendance à vouloir se taper la tête contre les murs tant c’est mièvre. Puis on commence à se dire que ça n’est pas possible un cliché pareil, qu’il y a anguille sous roche, et on cherche à trouver où ça va déraper. La réponse ne décevra pas : alors qu’il fait bonne figure et comble allègrement sa compagne, il viendra chambouler tout autant les autres femmes de la famille. On y découvre alors une structure sympathique et efficace qui consiste à revivre l’histoire suivant la vision d’une personne différente à chaque acte. Un certain suspense nourrit alors l’attente de savoir qui sera sa prochaine victime et dans quelles circonstances ça se passera, et bien sûr une attente sur la finalité de ce jeu de pouvoir. Une belle surprise donc, relative originale et bien ficelée, offrant un film piquant et très charnel.

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