Barquero Vs Tong que tai

Barquero                                                           Tong que tai
1970                                                                       2012
Gordon Douglas                                                Linshan Zhao

Deux films, deux genres atypiques pour un même résultat médiocre, avec au final si peu à dire dans chaque cas, alors autant les combiner. Le premier est un vieux western qui n’a rien de classique, passé complètement inaperçu en son temps et on se demande pourquoi on le diffuse encore à la télévision, tandis que le second est un énième film de samouraï asiatique, lui aussi largement délaissé par le public.

Pour le Far West, on suivra un bras de fer entre des colons américains, biens installés dans leur petit village au bord du fleuve, et des pillards, incapables de faire traverser leur butin à cause de l’eau, et qui sont prêts à tout pour mettre la main sur le seul bateau du coin. Pour ce qui est de l’épopée chinoise, on assistera aux virulentes oppositions lors de la période historique des trois royaumes, où un père régent, fin stratège et maître dans l’art de la guerre, doit aussi faire face aux ambitions de son fils.

L’un comme l’autre, l’inspiration est en berne et l’intérêt discret. Deux films qui puisent abondamment dans les stéréotypes de leur genre, sans rien y apporter, que ce soit au niveau du jeu des acteurs, au mieux inexistant, de la mise en scène, spécialement ignoble pour le western avec des zooms baveux, ou des décors, classiques et efficaces. Mention spéciale à l’aîné, qui souffre d’un doublage horrible, cumulant voix décalées (raccord ou cohérence) et dialogues stupides. Outre une direction mauvaise, une histoire recyclée et des affrontements moisis, les deux films partagent aussi un montage terriblement lent, spécialement l’excursion chez les jaunes, particulièrement interminable et bavarde. Ainsi dont, à l’exception des décors, rien ne viendra conforter un spectateur écrasé sous l’ennui.

Ce contenu a été publié dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *