Un Village presque parfait

Un Village presque parfait
2015
Stéphane Meunier

Bien que remake d’un film canadien, La Grande Séduction, on a là un film bien franchouillard, une bonne comédie bien de chez nous. Un fond de crise, des gros beaufs, de la campagne bien rurale, un débarqué d’une grande ville et des clichés en pagaille, avec en prime du gros casting. Ça ne vous rappelle rien ? Eh oui, on retrouve une sorte de Bienvenu chez les ch’ti, mais transposé cette fois dans les Hautes-Pyrénées.

Ainsi dont, dans le petit village paumé de Saint-Loin-la-Mauderne où résident quelques 120 péquenots, la crise frappe tous les foyers. La seule usine du coin a fermé, de même que l’école, faute d’élèves, et le seul lien qui leur reste avec le monde extérieur leur vient du guichetier de la poste (Denis Podalydès). Mais l’espoir subsiste : si le maire (Didier Bourdon) arrive à faire signer à un docteur un bail de cinq ans, un projet d’entreprise pourrait voir le jour, apportant autre chose que le RSA aux habitants. Piégé par un flic anciennement de chez eux, le docteur Maxime (Lorànt Deutsch) va se retrouver à devoir faire un mois d’essai dans leur petit village. L’objectif sera donc de le bichonner et de lui montrer la ville sous son meilleur jour pour le faire rester.

Est-il utile de le préciser ? Le film se passera évidemment exactement comme prévu : à savoir que le plan va finir par marcher, mais ledit docteur va apprendre pour l’entourloupe, s’énerver, pour au final revenir car la vie est quand même plus belle, plus simple et plus sympa à la campagne. De la morale classique, inévitable avec ce genre de film, et tout va dans le sens du poil sans trop d’imagination ni d’efforts. Néanmoins, c’était attendu, voulu, et ça reste assez efficace, le film étant bourré de scènes de quiproquos amusantes et de décalages marrants. En plus, on retrouve des personnages sympathiques, avec un beau casting derrière, avec en plus Lionnel Astier, Armelle et Elie Semoun. Ainsi, on s’amuse et on se détend à moindre frais, et on en demandait pas tellement plus. De la comédie de base, mais qui fait son office.

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